Les phrmaceutiques, ces grands guignols
À chaque époque des charlatans ont abusé la population et en particulier une strate particulièrement accessible à leurs pompes: les hypocondriaques de tout acabit et leurs semblables qui consomment les soins de santé comme des béquilles sans discernement et sans retenue. Les compagnies savent encore, sinon avec plus de certitudes que chacun à sa façon représente une proie potentielle pour ses produits chimiques qui doivent être utilisés en vue de procurer un soulagement, un moyen de calmer les symptômes sans jamais prétendre guérir. De nos jours, les produits issus de recherches coûteuses comme les potions magiques d'un autre temps, prétendent apporter un répit à la douleur mais ils laissent croire que le médicament pourrait à la limite éradiquer la maladie. Comble du ridicule et de la surenchère, les pharmaceutiques s'engagent dans des campagnes publicitaires pour vanter l'efficacité de leurs pilules et la presque hérésie que constitue la contestation de leurs prétentions. Elles ne reculent devant aucune stratégie pour mousser leurs produits quels que soient les sommes engagées car elles savent bien les dividendes qu'elles en retireront. Elles paient des locaux professionnels qui par ricochet s'engagent tacitement à mousser leurs pilules et leurs produits, elles fournissent des appareils de mesure dans l'espoir et leur presque certitude que les professionnels qui se commettent de telles façons leur rendront la pareille, elles organisent des rencontres prétextant des séances d'informations pour gaver leurs clients que sont les médecins entres autres dans les meilleurs restaurants. Et ces stratégies sont bien inoffensives si l'on songe aux pressions exercées par des lobbies gouvernementaux qui amènent des distorsions dans les perceptions de la valeur et de la pertinence pour favoriser telles pilules plutôt que telles autres qui auraient les mêmes vertus et qui coûterait moins chers. Les compagnies d'assurance ont bien compris la manœuvre en suggérant de favoriser les produits génériques qui sont une réplique fidèle des originaux en coûtant une fraction du prix. Ces pratiques visent la plus grande richesse et nullement l'avancement de la science et le bien-être des gens mais ce résultat est subordonné au profit et à la suprématie de l'industrie comme les pétrolières fixent les prix arbitrairement sans référence à une réalité sous-jacente ou à des critères objectifs mesurables.
